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Site en cours de développement

Pourquoi un site sur Franz Liszt ? 

Franz Liszt (1811 - 1886) a eu la chance de parcourir les trois-quarts du XIXème siècle et de constituer, en raison de son extraordinaire et unique personnalité, un fil conducteur qui permet d’appréhender l’ensemble de son siècle sous toutes ses facettes, artistiques, intellectuelles, humanitaires et politiques. Surdoué, érudit, boulimique de savoir, il eut des relations avec toute l’intelligentsia de son époque, les plus grands artistes, les plus grands penseurs. Éclectique, novateur, il nous emmène dans les siècles passés et dans ceux de l’avenir inspirant plusieurs courants majeurs de la musique moderne. Pianiste, compositeur, chef d’orchestre, professeur, on a tendance à oublier qu’il fut aussi un écrivain prolifique pour des œuvres de qualité.

Enfin, européen et grand voyageur il s’imprégna de multiples cultures qu’il transcrivit dans sa musique.

 liszt-franz.com est un site sans prétention, une goutte d’eau dans l’océan des recherches et des publications qui lui ont été consacrées partout dans le monde, a été créé pour partager nos coups de cœur ou nos coups de griffe en évoquant la richesse de l’œuvre et de la vie de Franz Liszt.

Françoise Quédeville Marmey

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Pour les passionnés : la Sonate en si revisitée par Benjamin Grosvenor "Je n’ai jamais cessé d’être fasciné par la musique de Liszt"

"La Sonate en si mineur S178 est un cheminement intérieur qui crépite en ses écarts contrastés et vertigineux, du doute au don, de la question de Dieu à la foi qui se fait révélation et plénitude intime, après bien des péripéties déchirées, des interrogations intimes, sidérantes. L’éloquence et la clarté, le jeu au toucher caressant et toujours extrêmement détaché, articulé sans artifices distinguent nettement Benjamin Grosvenor des autres compétiteurs. 

Après la Sonate en si mineur, l’intériorité mesurée, retenue de la berceuse pourtant très inquiète voire agitée, exprime cette compréhension profonde et urgente d’un Liszt qui doute toujours et croit toujours.

Aucun doute ce disque est celui de la pleine maturité : celui d’un interprète qui allie discours, intention et suprême musicalité. La forme et le fond étant fusionnés avec une élégance so british continue réalise ici un sans-faute, qui touche par son éloquence. Le mot est essentiel chez Grosvenor: éloquence." (source DECCA)

Lauréat du concours de la BBC pour les jeunes musiciens, Diapason d'or jeunes talents, il a été à l'affiche des Lisztomanias de Châteauroux à l'occasion de sa vingtième édition.

 Tout savoir sur Benjamin  Grosvenor  (source France Musique)

  Cliquez ici

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La Sonate en Si mineur

pour écouter  Cliquez ici

Carl Czerny "fils de Beethoven , père de Liszt"

Qui est l’auteur premier de cette formule souvent utilisée ?  En tout cas, elle convient tout à fait à ceux qui connaissent ces trois hommes de génie.

Czerny, pianiste, pédagogue, compositeur est né à Vienne en 1791 et mort dans cette même ville en 1857. Pour rappel : Beethoven 1770-1827, Liszt 1811- 1886

Enfant prodige, il fut l’élève d’Hummel, Salieri et de Beethoven qui lui donna des cours deux fois par semaine de 1801 à 1803.   

 Il eut à sa charge ses parents qu’il a dû soutenir pécuniairement par ses activités de pédagogue ce qui entrava comme il l’écrivit à Beethoven, sa carrière.

 Czerny était un grand admirateur de Beethoven dont il était capable de jouer toutes les sonates sans partition. 

 Il a écrit beaucoup de recueils pédagogiques que connaissent tous les apprentis pianistes mais on oublie, comme nous le rappelle   Alain Bernon, psychiatre, musicologue, improvisateur,   au travers d' un article remarquablement bien documenté, qu’il fut aussi un compositeur prolifique avec près d’un millier d’œuvres dans tous les registres :

 "Czerny, un extraordinaire et prolifique compositeur trop peu joué", par Alain Bernon

Czerny est généralement présenté comme l’élève de Beethoven (et de Clémenti) et le maître de Liszt, le plus célèbre de la riche descendance de pianistes et compositeurs célèbres à mettre à son actif au point de l’avoir fait être désigné comme “le professeur de piano de l’Europe”. Toutefois, peu d’hommes aussi connus sont à ce point méconnus à deux titres:
Au titre de pédagogue, cet enfant prodige a dû déployer une riche carrière d’enseignement jusqu’à l’âge de 45 ans, afin d’entretenir ses parents et de les tenir éloignés de la pauvreté, s’imposant alors de renoncer à l’activité de concertiste et poursuivant en pointillés, la nuit souvent, son activité de composition. Mais son projet pédagogique demeure à ce jour encore mal connu et compris dans toute son ampleur, au-delà des recueils d’exercices élémentaires qui ont été diffusés dans les conservatoires en France. Aussi nombre d’apprentis pianistes ont été les victimes des nombreux contresens de professeurs restés dans l’ignorance de son projet.
Au titre de compositeur, Czerny a élaboré dès ses sept ans une activité de composition dépassant les 800 opus sans parler d’une œuvre non recensée, soit une œuvre plus abondante en termes d’opus que celle des 700 opus de Liszt ! Celle-ci aborde tous les genres, à l’exception de l’opéra, en parallèle à un traité de composition. Une œuvre d’une telle ampleur ne saurait avoir toute la médiocrité dont de nombreux préjugés encore en cours l’accablent. Une lente découverte devient possible grâce à une discographie en voie de constitution lui donnant une place pour certains à côté de compositeurs comme Schubert et Mendelsohn.
L’article d’Alain Bernon se veut simple esquisse et survol devant l’ampleur de la tâche afin d’approfondir votre connaissance de Czerny dans la double approche du pédagogue et du compositeur.  

Pour lire la suite   Cliquez ici

voir aussi Czerny Liszt et Beethoven dans la rubrique "autour de Liszt"  Cliquez ici

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Carl Czerny 1791/1857

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Francesco Libetta Carl Czerny op.740  

Cliquez ici

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Alain Bernon

 Liszt visionnaire, du berceau jusqu'à la tombe, par Philippe André

Philippe André psychiatre, psychanalyste,  écrivain, musicien passionné d'art et de poésie connu et apprécié de beaucoup d’entre nous pour ses publications et conférences.  Voir sa contribution dans la rubrique "aimez-vous Liszt" Cliquez ici

A travers son érudition musicale, littéraire et picturale, il nous montre un Liszt qui toute sa vie n’a cessé d’être un visionnaire  dans ses compositions, enrichissant par là-même notre propre vision de ses œuvres.

Liszt visionnaire, du berceau jusqu'à la tombe, par Philippe André

"Madame Auguste Boissier, à propos de Liszt et de son jeu, écrit ceci en 1832 (Liszt n’a alors que 21 ans) :

Pour peindre ainsi, il faut avoir beaucoup vu et beaucoup senti, aussi Liszt recherche-t-il avidement toutes les émotions. Il se collette pour ainsi dire, avec la nature souffrante, il épie le langage de toutes les douleurs. Il visite les hôpitaux, les maisons de jeux, les établissements de fous. – Il descend dans les cachots, il a vu même des condamnés à mort ! 

Peindre, voir, visiter, épier... Ces mots pointent toute l’importance de la vision, au sens physiologique du terme, dans le mode d’être du jeune Liszt mais aussi – comment notre psyché pourrait-elle séparer existence et musique ? - dans son jeu de pianiste. Et il ne pourra en être autrement quant à sa façon de composer …"  Pour lire la suite de l'article Cliquez ici

Des liens transmis par nos internautes pour agrémenter vos journées 

On peut consacrer beaucoup de temps à mieux connaître certains aspects de la vie de Franz Liszt et le contexte de création de ses œuvres.

Dans le présent site, divers articles sont proposés et une multitude de liens avec d'autres sites et tribunes qui peuvent compléter l'information. De plus voici quelques sites adressés par les  internautes.  

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Ad nos, ad salutarem undam de Liszt  "... L'œuvre la plus puissante que j'e n'ai jamais entendue à l'orgue ... "   Le Ad Nos de Franz Liszt comme porte d’entrée vers la découverte d’une pratique d’interprétation cachée du XIXème siècle. Traduction du titre (voir photo ci-contre) du dernier ouvrage, en allemand, de Bernhard Ruchti, pianiste, organiste, musicologue d'origine américaine résident en Suisse.  Il dissèque avec finesse et toute sa compétence de musicien organiste, l’œuvre de Liszt, Ad nos, salutarem undam composé en 1850 à Weimar, que tous les organistes mélomanes connaissent, apprécient et qu’ ils vont pouvoir  redécouvrir au travers de ce livre.  Dans une interview sur YouTube, Bernhard Ruchti salue la contribution de Diane Kolin à cet ouvrage. Cliquez ici  Diane Kolin, résidente au Canada est, entre autres, une musicologue mélomane éclectique passionnée notamment par Beethoven et Liszt. Elle a bien voulu nous en faire une présentation et nous donne l’envie de découvrir ce livre. Malheureusement, seuls les germanophones pourront l’apprécier, pour les autres, une traduction en anglais serait vraiment la bienvenue.    Article sur le livre de de Bernhard Ruchti sur Ad nos, ad salutarem undam par Diane Kolin   Cliquez ici

Morphing et algorithmes pour faire revivre Franz Liszt, saisissant !

Toujours Diane Kolin, avec qui nous échangeons régulièrement  a réalisé à l'attention des lisztiens plusieurs vidéos qui circulent à présent sur les réseaux sociaux et qui font appel aux technologies du morphing. Diane Kolin a aussi  réalisé une vidéo similaire sur Beethoven.

Regardez en cliquant ci-contre, vous vous retrouverez face à  Franz Liszt sur la période qui court de 1858 à 1866 avec des regards et des sourires rien que pour vous .  Cliquez ici

Commentaires sur une photographie  peu connue  de Franz Liszt  réalisée en mai 1861 

Enfin, Diane Kolin nous apporte un complément historique sur cette photographie, voir ci-contre, réalisée en mai 1861:

"Celle-ci a été prise à Paris en mai 1861 par le sculpteur et photographe Salomon (Antoine Samuel Adam-Salomon), qui avait son studio rue de La Rochefoucauld à Paris. La photo a probablement été prise dans ce studio. Quelques années plus tard, en 1865, Salomon a ouvert un second studio rue de la Faisanderie.

La particularité de ce cliché : Salomon demandait à ses modèles de poser en drapé de velours, ce qui est bien le cas ici pour Liszt. 

Pour moi il y en a une autre : il n’existe pas (du moins je n’en ai pas trouvé) d’autres clichés pris par Salomon de Liszt, ce qui donne à cette photo un caractère unique".

La tribune des critiques de disques sur France Musique le dimanche 15 novembre 2020: quelle est la meilleure interprétation des "Harmonies poétiques et religieuses " de Franz Liszt ?

Autour de Jérémie Rousseau; Alain Lompech, journaliste et critique musical, Elsa Fottorino, journaliste, écrivaine et Jean-Yves Clément, écrivain, éditeur et directeur artistique des Festivals des Lisztomanias à Châteauroux et Chopin à Nohant. 

Pour en savoir plus  Cliquez ici 

La Sonate en si mineur de Franz Liszt expliquée par Leslie Howard

La sonate en si mineur est la seule sonate que Liszt composa mais elle est considérée par beaucoup de pianistes comme une œuvre majeure, celle qu’ il faut retenir pour illustrer le 19ième siècle.

Elle fut diversement appréciée, comme d’ habitude en ce qui concernait  les œuvres de Liszt. D’ une grande complexité, en rupture avec les canons de l’ époque elle fut traitée d’ œuvre de fou

Liszt la composa à Weimar entre 1852 et 1853 alors qu'il habitait à l’ Altenberg avec la princesse Carolyne Sayn-WittgensteinHans von  Bülow, grand pianiste et chef d'orchestre qui allait devenir le gendre  de Liszt  en épousant Cosima, fut le premier à l’ interpréter publiquement. Depuis lors tous les grands pianistes n’ ont pas manqué de l’ enregistrer. Elle est devenue une pièce incontournable, sorte d’ adoubement de tout bon exécutant.

Citons Richard Strauss, grand admirateur de cette sonate « Si Liszt n’ avait écrit que cette sonate en si mineur, œuvre gigantesque issue d’ une seule cellule, cela aurait suffit à démontrer la force de son talent. »

Pour ce qui est de l'œuvre elle-même, expliquée par Leslie Howard  Cliquez ici

En prime et pour le plaisir, réécoutez La Tribune des critiques de disques de Jérémie Rousseau du 3 septembre 2017  Cliquez ici

Sainte Cécile, patronne des musiciens

    Ste Cécile qui vécut à Rome avait réussi à préserver sa virginité bien que mariée et  à convertir son mari et d´autres au christianisme ce qui lui valut d'être condamnée à mort. La légende raconte qu’ allant au martyre elle entendit une musique céleste. Cette anecdote en fera la patronne des musiciens …

 Liszt écrivain et la Sainte Cécile de Raphaël 

 Lettres d'un Bachelier ès musique, 11ieme lettre, la Sainte Cécile de Raphaël 

 Liszt compositeur inspiré par Sainte Cécile :  une transcription pour piano librement inspirée de la Messe de Sainte Cécile de Gounod, et La légende de Sainte Cécile  

  Pour en savoir plus Cliquez ici

De l'interprétation des œuvres 

Une internaute qui a participé au festival des Lisztomanias à Châteauroux, s'est exprimée sur la trop grande rapidité d'exécution des concertistes pensant réaliser une prouesse technique utile à leur image. " Il y a une grande mode aujourd'hui chez les jeunes interprètes, c'est de jouer le plus vite possible, et de faire le plus de mouvements possibles avec le corps, le visage, et les yeux en tournant la tête vers le public afin d'être vu…"

Pour accéder à son post avec la réponse de liszt-franz.com  Cliquez ici

 

Les femmes de Liszt, thème du festival des Lisztomanias de Châteauroux octobre 2023 

Après une grande édition 2022 consacrée aux relations entre Liszt et Brahms, l'édition 2023 a été consacrée aux femmes de Liszt. compositrices et souvent élèves. C'était l'occasion de mettre en valeur les artistes femmes  interprètes de grand talent comme Anne Quéffelec, Mariam Batsashvili, Saskia Giorgini, Etsuko Hirose, Béatrice Berrut ... 

Le reportage de Marie Hutin pour tout savoir  Cliquez ici

2021 année György Cziffra, c'est le centième anniversaire de sa naissance   Stany Kol, mélomane et musicien, qui est un grand admirateur de György Cziffra, a publié dans Le Courrier de l'Unesco, un article élogieux mais objectif auquel on ne peut que souscrire : " György Cziffra a quitté en 1956 la Hongrie pour la France, son pays d'adoption. Aussitôt, ce fabuleux pianiste conquiert une notoriété exceptionnelle. Virtuosité hallucinante, sonorités chatoyantes, communion jubilatoire avec la musique, voilà que le monde découvrait un magicien inouï…" Pour lire la suite  Cliquez ici

Philippe Cassard, Liszt joué par Cziffra  Philippe Cassard, pianiste, musicologue, est un homme intelligent, cultivé, éclectique et passionnant. Vous ne serez pas surpris qu’avec de telles qualités il fasse partie des admirateurs de  Franz Liszt dont il rétablit auprès de quelques rares détracteurs l’image du compositeur, aujourd’hui encensé et réhabilité par la majorité des grands musiciens. Même démarche concernant György Cziffra. En 2019 Philippe Cassard a consacré une émission passionnante à Liszt jouée par Cziffra, truffée d'inédits...   Pour lire la suite Cliquez ici

Merci aux internautes qui nous ont transmis  ces divers liens. Adressez-nous, vous aussi, vos liens préférés et vos commentaires dans la rubrique "Message/commentez" Cliquez ici nous prendrons contact aussitôt avec vous.

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Liszt animé  Copiright Diane Kolin

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La tribune des critiques de disques

Harmonies Poétiques et religieuses

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Leslie Howard

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Sainte Cécile

Par Raphaël

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